Partons à la découverte des rāmen, ce plat japonais importé de Chine et constitué de trois éléments principaux : un bouillon, des nouilles et des accompagnements. Mais le musée du rāmen de Shin-Yokohama n’est pas qu’un simple musée, il s’agit également du « premier parc à thème gastronomique du monde ». Ainsi, en plus de pouvoir déguster jusqu’à neuf variétés de rāmen originaires des quatre coins du Japon (et même au-delà), on peut également créer sa propre recette et en apprendre plus sur l’histoire de ce plat.
Situé en sous-sol, je commence mon parcours dans le musée entre des petites ruelles du Japon de 1958, plus vraies que nature et qui donnent un charme unique aux lieux. Chaque recoin, chaque petite boutique regorge d’histoire et respire l’authenticité : on trouve entre autres des boutiques de friandises, des cabines téléphoniques de l’époque et il est même possible de visiter l’intérieur d’un bain public japonais.
Cette ambiance particulière et chaleureuse me met instantanément en condition pour aller apprécier les délicieux rāmen que propose le musée. Mais on m’a prévenu : les bols sont plutôt grands ! Je vous conseille donc de commander la taille « mini » (qui reste relativement conséquente) afin de pouvoir goûter plusieurs variétés parmi celles proposées. Pour ma part, je vais vous en présenter trois :
- « NARUMI-IPPUDO », les rāmen à la française : rien de tel pour débuter ce périple culinaire qu’un retour aux sources ! C’est donc pleine de curiosité pour ce rāmen « fusion » que j’entame la dégustation. Avec un goût légèrement fumé, le bouillon de ce rāmen est un consommé et rappelle celui de notre pot-au-feu local. Les nouilles, relativement fines, sont quant à elles accompagnées de champignons, d’oignons finement émincés et de roquette, le tout surmonté d’une tranche de bœuf fine et savoureuse.
- « Sumire », les rāmen de Sapporo, Hokkaidō : le voyage culinaire continue avec ces rāmen dont le bouillon est à base de miso (pâte de soja fermentée) et les nouilles sont épaisses. Cette recette est agrémentée de viande de porc hachée, de poireau et de pousses de bambous. Pour les amateurs qui tolèrent les épices, il est possible d’ajouter un peu de piment au yuzu afin de relever le goût des rāmen et leur donner un goût citronné fort agréable !
- « Komurasaki », spécialité de Kumamoto, Kyūshū : de loin celle que je préfère ! Le bouillon utilisé dans cette recette est d’une légèreté incroyable, subtilement poivré, tandis que les fines tranches de porc qui garnissent les nouilles plutôt fines sont parsemées de graines de sésame grillées, ajoutant la touche finale à ces savoureux rāmen. Je m’en lèche encore les doigts…
Et comme un si bon repas se doit de finir sur une note rafraîchissante et quelque peu sucrée, je finis ce périple culinaire avec une crème glacée d’Hokkaidō, renommée à travers tout le Japon pour sa qualité.
Enfin, je finis ma visite du musée à la boutique vendant divers ingrédients pour pouvoir préparer chez soi les recettes de rāmen présentées dans le musée, mais aussi de jolis bols et tout un tas d’autres ustensiles et cadeaux souvenirs.
Accès au musée : métro Blue Line, station Shin-Yokohama, sortie 8. Le musée se trouve à 15 minutes de Yokohama et 50 minutes de Tōkyō.