Près de l'endroit où je résidais à Osaka, il y avait ce petit café convivial appelé Wooden House. La première fois que je m'y suis rendue, j'ai immédiatement su que ce café me soulagerait un peu du mal du pays que je ressentais en étant seule la plupart du temps. Non, je ne me suis pas nécessairement fait d'amis ici, mais de la chaleur émanait de l'ambiance du café. Je me suis en quelque sorte sentie comme chez moi. Pour quelques jours, du moins.
Le café est tenu par l'accueillante mère de mon hôte, qui s'occupe elle-même de la plupart des clients. Toutefois, peu de touristes viennent jusqu'ici. Cela est dû au fait que le quartier n'a pas la réputation d'être le plus sûr d'Osaka, mais tout s'est bien passé durant le temps qu'a duré mon séjour. Les rues de cette ville, comme tout autre endroit du Japon, sont toujours moins dangereuses que celles d'où je viens.
Situé à Bainan, dans l'arrondissement de Nishinari d'Osaka, le Wooden House est un modeste café très agréable. Comme son nom le laisse à penser, le café est principalement fait de bois, et il vous fait l'effet d'une oeuvre d'art très personnelle lorsque vous y pénétrez. Les décorations et tableaux ont été achetés sans suivre un thème particulier. Les éléments se mêlent entre eux et s'assemblent pour former le charmant café qu'est le Wooden House. Sans avoir nécessité trop d'effort, le résultat est on ne peut plus créatif. La plupart des visiteurs étant des personnes âgées, le café est un endroit calme, idéal pour lire. S'asseoir aux côtés de ces personnes âgées aimables m'a également donné une leçon d'humilité.
Sur le menu figurent des aliments simples pouvant être dégustés du petit déjeuner au déjeuner. On y trouve des sortes de pains accompagnés d'un oeuf dur, de la salade, des tartes et des gâteaux. Vous pouvez également prendre un café, un thé ou du lait pour accompagner votre repas léger.
Le menu du Wooden House n'a peut être pas autant à proposer que dans de nombreux autres cafés populaires, mais le temps passé là-bas et son atmosphère sont ses points forts. Le sentiment que cela provoque chez moi est très similaire à celui que l'on éprouve en rentrant chez soi, lorsque notre mère nous prépare notre plat préféré.